Thon blanc ou thon germon

Biologie

Le thon blanc ou thon germon peut atteindre 140 cm et 60 kg et il peut vivre jusqu’à 10 ans. Comme toutes les espèces de thon, le thon blanc est un prédateur et un nageur véloce qui se nourrit d’autres poissons, de crustacés et de calamars. Les thons blancs se rassemblent au large dans des régions spécifiques appelées zones d’upwellings, où les eaux froides des couches océaniques profondes remontent vers la surface. Les poissons pêchés à l’aide de lignes de traîne sont travaillés frais ou congelés et consommés en sushis. On trouve le thon blanc dans les zones tempérées de l’océan. Dans les océans Atlantique et Pacifique, une distinction peut être faite entre les stocks septentrionaux et méridionaux.

Conséquences écologiques

Les thons blancs de petite taille sont capturés à l’aide de lignes de traîne de type « trolling », tandis que les plus gros spécimens sont pêchés avec des « longlines » ou palangres. Ces lignes conduisent à la capture de prises accidentelles de diverses espèces menacées telles que tortues marines, oiseaux marins, raies et requins, avec de faibles chances de survie. L’usage d’appâts dans le cadre de ces techniques peut en outre avoir un impact sur les stocks de ces appâts. Les thons se rassemblent autour d’objets flottants pour chasser. Les sennes avec Dispositifs Concentrateurs de Poissons (DCP) tirent parti de ce comportement afin d’attirer et capturer facilement les thons en groupe, cette technique met cependant en danger des espèces menacées. La pêche traditionnelle et artisanale (cannes ou lignes manuelles) est très sélective, génère très peu de prises accidentelles, peu de rejets et peu d’impact écologique. Les thons et de nombreuses espèces victimes de prises accidentelles sont des prédateurs. Le déclin des prédateurs a un effet négatif sur les écosystèmes marins, leurs différentes communautés et la chaîne alimentaire.