Sole

Solea solea

    • Océan Atlantique Nord Est FAO 27 (Mer du Nord, Skagerrak, Kattegat)
      Filet maillant de fond, Chalut démersal à panneaux
    • Océan Atlantique Nord Est FAO 27 (Manche Ouest)
      Filet trémail
    • Méditerranée FAO 37
      Chalut à panneaux démersaux, Filet trémail, Filet maillant pélagique
    • Océan Atlantique Nord Est FAO 27 (Mer du Nord)
      Chalut à perche, Chalut électrique, Chalut à bœuf à panneaux démersaux
    • Océan Atlantique Nord Est FAO 27 (Golfe de Gascogne)
      Chalut à panneaux démersaux

    Biologie

    La sole est un poisson plat dont les deux yeux sont situés sur le côté droit. Durant la journée, elle se cache dans le sable pour échapper aux prédateurs. La nuit, elle chasse. Elle possède autour de la bouche une petite « barbe » qui lui permet de capter les mouvements des proies sous le sable. La sole peut atteindre de 50 à 60 cm et peser 6 kg (son poids moyen est de 300-400 g), et elle peut vivre jusqu’à 20 ans. Les zones de frai de la sole se situent le long des côtes de la Normandie, de la Belgique et des Pays-Bas. La sole est particulièrement sensible à la surpêche car c’est une espèce à croissance lente qui atteint une maturité sexuelle à un âge avancé (3 à 5 ans).

    Conséquences écologiques

    La sole est pêchée principalement à l’aide de chaluts à perche lestés de lourdes chaînes, qui poussent les soles à quitter leur refuge. C’est une technique de pêche non sélective qui entraîne de nombreuses prises accidentelles, notamment d’espèces vulnérables et protégées. Le chalutage à perche a également un impact négatif sur les fonds marins. Les filets sont en effet traînés sur le fond, détruisant les habitats benthiques et les organismes qui y vivent comme des poissons juvéniles et des espèces menacées. Par son impact sur le fond et sur les différentes populations de poissons, le chalutage à perche affecte l’ensemble de l’écosystème, ce qui entraîne des conséquences à long terme. Des filets maillants de fond sont également utilisés. Ceux-ci limitent les prises accidentelles et minimisent l’impact sur les fonds. Cependant, des raies, requins et mammifères marins protégées comptent parmi les prises accidentelles potentielles.