Truite arc-en-ciel

Oncorhynchus mykiss

    • Bulgarie, Royaume-Uni, Turquie
      Aquaculture
    • Nord Europe
      Aquaculture (raceways)
    • Espagne et Italie, Amérique du Sud
      Aquaculture (Bassin et Raceways)

    Biologie

    La truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) est originaire d’Amérique du Nord mais se trouve désormais sur tous les continents. Elle se trouve le plus souvent en aquaculture en eau douce et, comparée à la truite commune ou à la truite de rivière (Salmo trutta fario), elle est moins exigeante. La truite arc-en-ciel préfère vivre dans des torrents riches en oxygène où l’eau est froide. Elle est principalement carnivore et dans la nature, elle se nourrit de vers, d’insectes et de poissons. Elle atteint la maturité sexuelle à l’âge de 2 à 3 ans.

    Localisation/consommation d’énergie

    Les truites arc-en-ciel sont élevées dans des élevages à renouvellement continu qui nécessitent de pomper de grandes quantités d’eau douce dans l’environnement, ce qui peut potentiellement poser des problèmes dans les régions arides d’Espagne ou d’Italie.

    Alimentation/consommation d’énergie

    L’élevage d’1 kg de truite nécessite environ 1,8 kg de poisson, ce qui épuise davantage les stocks sauvages. Malheureusement, la majeure partie de l’alimentation (farine et huile de poisson) ne provient pas de sources durables. En aquaculture certifiée bio, les aliments proviennent de sources durables et respectueuses de l’environnement, tels que des sous-produits issus de la production d’aliments. En général, les installations d’aquaculture consomment beaucoup d’énergie (les élevages en circuits fermés encore plus que les élevages à renouvellement continu) pour maintenir le système de recirculation.

    Conséquences écologiques

    Les eaux usées issues des élevages à renouvellement continu et en enclos en filets ouverts contiennent des concentrations élevées de nutriments, ce qui entraîne une eutrophisation de l’environnement, la transmission de maladies et de parasites aux stocks sauvages, ainsi que le mélange de poissons qui se sont échappés avec les poissons sauvages. Dans le cas d’élevages dans des étangs et des bassins, la pollution des eaux environnantes est en partie limitée, grâce aux systèmes de filtration et de nettoyage. En aquaculture biologique, les eaux usées doivent être traitées avant d’être renvoyées dans l’environnement.