Moule
Mytilus edulis, M. chilensis
- Océan Atlantique Nord Est FAO 27 (Danemark, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, France, Espagne)Aquaculture - Culture suspendue, flottante, sur corde et en terre
- Océan Atlantique Nord Est FAO 27 (Skagerrak/Kattegat, Mer du Nord)A la main
- ChiliAquaculture
- Océan Atlantique Nord Est FAO 27Drague
- Océan Atlantique Nord Est FAO 27 (Mer de Wadden)Aquaculture - Culture suspendue, flottante, sur corde et en terre
Biologie
Les moules communes (Mytilus spp.) mesurent jusqu’à 8 cm de long et sont d’une couleur bleue caractéristique, parfois violette ou brune. Comme toutes les moules, elles filtrent les particules en suspension dans l’eau. Elles vivent sur des substrats durs en grand nombre, créant des récifs qui constituent des habitats précieux pour de nombreux organismes marins, et elles sont une importante source de nourriture pour les oiseaux côtiers. La moule commune (Mytilus edulis) peuple la plupart des eaux de l’hémisphère Nord, alors que la moule chilienne ou la moule chilienne bleue (Mytilus chilensis) est native des côtes du Chili et des îles Malouines.
Localisation/consommation d’eau
L’Europe a une longue tradition d’élevage des moules communes, où elles sont élevées sur des poteaux en bois (« bouchots »), sur des cordes ou prélevées directement à partir des stocks sauvages au sol. De jeunes « naissains de moules » sont élevés sur de longues cordes, en vue de les intégrer aux stocks de moules sur le fond marin, où elles se développeront jusqu’à atteindre la taille propre à la consommation.
Alimentation/consommation d’énergie
Les moules ne nécessitent aucun approvisionnement d’aliments puisqu’elles filtrent leur nourriture à partir de l’eau qui les entoure.
Conséquences écologiques
Du fait de l’existence de nombreux types de pêches (d’élevages) de moules, les influences sur l’environnement sont diverses. L’élevage sur des poteaux en bois ou des cordes est celui qui a le moins de conséquences négatives sur l’environnement, car ces méthodes n’endommagent pas le fond marin, ne transfèrent pas les espèces vers de nouveaux habitats et ne sont pas appliquées dans des zones marines protégées. Par ailleurs, le dragage (pour la consommation et la fourniture de naissains) est vraiment problématique, car en raclant, il arrache les moules du fond marin et laisse l’habitat vulnérable dévasté, comme dans la mer des Wadden. De même, des naissains de moules sont souvent importés de l’étranger, ce qui augmente le mélange d’espèces endémiques et envahissantes, ainsi que la propagation de parasites nuisibles pour les moules.